#smrgSAHAF Le Culte Caché sous la Revolution: Les Missions de l'Abbe Linsolas -

Stok Kodu:
1199071409
Boyut:
14x20
Sayfa Sayısı:
XVII+429 s
Basım Yeri:
Paris
Baskı:
1
Basım Tarihi:
1947
Kapak Türü:
Karton Kapak
Kağıt Türü:
3. Hamur
Dili:
Türkçe
Kategori:
0,00
1199071409
457311
Le Culte Caché sous la Revolution: Les Missions de l'Abbe Linsolas -
Le Culte Caché sous la Revolution: Les Missions de l'Abbe Linsolas - #smrgSAHAF
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Les aspects dramatiques de l'histoire religieuse en France pendant la Révolution de 1789 sont bien connus. De nombreuses études locales ou régionales les ont éclairés largement. Déjà de grandes synthèses en ont dressé l'image définitive. On connaît moins peut-être la façon dont les diocèses vécurent, non seulement aux heures de persécution violente, mais dans les accalmies ; le rôle exact que la hiérarchie catholique et, à côté d'elle, les laïques purent assumer dans la lutte'quotidienne contre le schisme, l'indifférence, le pouvoir républicain ; les cheminements par lesquels la juridiction des évêques, pour la plupart réfugiés au dehors, et de leurs représentants sur place s'infiltra, avec des fortunes diverses et une pénétration variable, jusque dans les hameaux les plus reculés des provinces françaises.

A coup sûr, la différence des époques et des lieux introduit ici des distinctions importantes. L'action des prélats, des vicaires généraux, des prêtres n'est pas la même sous la Terreur et sous le régime de " liberté " cultuelle inauguré en février 1795, lors des élections de germinal V et au lendemain du coup d'Etat de fructidor. Et d'autre part il est aisé de comprendre qu'à certains moments les pratiques religieuses aient pu continuer dans plus d'un village soustrait par son éloignement et l'esprit de ses habitants à l'emprise de la législation terroriste ou directoriale, tandis que les bourgs et les villes se voyaient contraints d'afficher une irréligion souvent de façade. (Introduction)

Les aspects dramatiques de l'histoire religieuse en France pendant la Révolution de 1789 sont bien connus. De nombreuses études locales ou régionales les ont éclairés largement. Déjà de grandes synthèses en ont dressé l'image définitive. On connaît moins peut-être la façon dont les diocèses vécurent, non seulement aux heures de persécution violente, mais dans les accalmies ; le rôle exact que la hiérarchie catholique et, à côté d'elle, les laïques purent assumer dans la lutte'quotidienne contre le schisme, l'indifférence, le pouvoir républicain ; les cheminements par lesquels la juridiction des évêques, pour la plupart réfugiés au dehors, et de leurs représentants sur place s'infiltra, avec des fortunes diverses et une pénétration variable, jusque dans les hameaux les plus reculés des provinces françaises.

A coup sûr, la différence des époques et des lieux introduit ici des distinctions importantes. L'action des prélats, des vicaires généraux, des prêtres n'est pas la même sous la Terreur et sous le régime de " liberté " cultuelle inauguré en février 1795, lors des élections de germinal V et au lendemain du coup d'Etat de fructidor. Et d'autre part il est aisé de comprendre qu'à certains moments les pratiques religieuses aient pu continuer dans plus d'un village soustrait par son éloignement et l'esprit de ses habitants à l'emprise de la législation terroriste ou directoriale, tandis que les bourgs et les villes se voyaient contraints d'afficher une irréligion souvent de façade. (Introduction)

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